FEMINICENE

Elle ne remet pas en cause les luttes féministes, mais nous démontre que : 

• Grâce à la révolution industrielle, aux progrès technologiques et l’utilisation des énergies fossiles, la force physique humaine n’est plus un paramètre indispensable à la division sexuelle du travail.
• Grâce aux progrès médicaux (vaccination, asepsie, antibiotiques), la mortalité infantile s’est effondrée.

En reprenant les propos de Simone de Beauvoir, "ce qui distingue l’homme de l’animal est sa volonté de vouloir transcender sa condition".

La femme, affranchie de son injonction de procréer pour assurer l’existence du groupe et libérée des lourdes tâches du foyer peut enfin, dans l’ensemble, participer à ces progrès au 20ème siècle et investir des métiers qu'elle n'imaginait pas possible d'exercer.

Il y a bien sûr des exceptions comme par exemple Jeanne d’Arc ou Marie Curie. 

Quant à la mortalité infantile, elle n’avait jamais diminué dans de telles proportions, c‘est une grande première qui date seulement des années 50.

En partant de cette réalité, l’autrice s’inquiète de la préservation de cette émancipation face à un monde qui traverse une crise énergétique et climatique sans précédent.
Un des effets pervers de cette évolution est que la résistance aux antibiotiques serait un danger pour la condition des femmes, amenées à devoir faire beaucoup plus d’enfants pour que quelques-uns survivent comme c'est le cas depuis toujours. Cela a changé que depuis une centaine d'années.

Pour agir et préserver leurs droits, les femmes doivent se rendre indispensables, investir les métiers, choisir et mener des sujets de débats, participer avec les hommes à cette transformation inéluctable de la condition humaine qui s’enclenche. 

De quoi réconcilier tout le monde ! C’est ensemble que nous y arriverons !

Pour approfondir :
Je ne peux que vous conseiller de lire ce livre https://www.fayard.fr/sciences-humaines/feminicene-9782213726052
Voici également une vidéo  https://www.youtube.com/watch?v=3fod-0n2Vk4