Plus de femmes dans le numérique !

Le 13/07/2016

Dans Entrepreneuriat féminin

Plus de femmes dans le numerique

C'est (enore) une évidence : les femmes ne sont pas assez nombreuses dans le numérique

► Saviez-vous que seulement 10% des startups sont dirigées par une femme (BPI) ..... Il est temps de "casser les codes" ...

dont seulement 6 % dans le numérique (baromètre 2014 France Digital) ?

► Saviez-vous que seulement 15% de femmes sont présentes dans les filières du numérique ? http://urlz.fr/3PQo

Cette fulgurante 3ème révolution industrielle ou transformation numérique revoit l’ensemble des paradigmes de l’économie.

► D’une économie basée sur la force et la production nous évoluons vers des modèles économiques basés sur la créativité.

Pour répondre au besoin d’agilité et de créativité, la diversité de nos organisations doit être fondamentalement améliorée.

Nous ne pouvons construire le monde de demain sans la moitié de l’humanité.

Les femmes doivent intégrer ce nouveau monde économique sous peine, pour les entreprises, de se priver d’un potentiel créateur inestimable.

De nombreux cabinets, comme Mc Kinsey, The Boston Consulting Group, Crédit Suisse, s'accordent à dire que nos économies seraient en meilleure santé si l'équilibre homme- femme était plus respecté dans nos économies.

Selon l'OCDE les femmes sont l’actif économique le plus sous-utilisé au monde. L'organisme a évalué à 9,4% de croissance supplémentaire en 20 ans, soit 0,4% de croissance annuelle supplémentaire si cet équilibre devait aboutir.

Cet équilibre est d'abord un impératif économique.

Ceux qui ont le pouvoir de faire changer les lignes (Etat, grandes entreprises, dirigeant-e-s) ont une vraie responsabilité pour intégrer les femmes dans la création de richesse. Ils sont maintenant convaincus du gain de performance. Pour autant, les choses évoluent trop lentement par rapport à la rapidité de la numérisation ou la « plateformisation » de l’économie mondiale.

Mais ce n’est pas chose  simple de remettre en cause l’ordre et le pouvoir établis, "l’ancien monde". Non seulement il faut revoir la répartition des rôles mais aussi la façon de travailler ensemble.

Pour intégrer le potentiel du numérique, on doit diminuer la verticalité, la concentration des pouvoirs et favoriser les organisations transverses d’intelligence collective et créer ainsi un terrain propice à la créativité et à l’innovation dans l’entreprise.

► Cela permettra aux hommes et aux femmes de créer de la richesse ensemble grâce à des nouveaux modèles économiques, plus collaboratifs et plus participatifs.

Nous n’avons plus d’excuses à l’ère numérique : il est à présent très facile de recevoir et diffuser de l’information, devenir visible, mieux équilibrer les temps professionnels et personnels,

De nombreux leviers, internes ou externes, existent aujourd'hui et permettent de soutenir, accompagner et développer la place des femmes dans le numérique, tout en étant accessibles, bien sur, à tous. 

Pour lutter contre ces freins, nous avons identifié trois axes de travail

  1. Casser les codes ! 
  2. Impliquer les hommes qui sont nos alliés !
  3. Prendre la place !

1. Casser les codes ! 
Tout commence à l’école, le rôle de l’éducation est primordial.
Nous nous devons de sensibiliser nos enfants, filles et garçons. aux métiers du numérique. Ainsi les filles pourront s’autoriser les métiers qui s'y rapportent  http://www.ellesbougent.com/
La formation et la reconversion vers des métiers du numérique est également un axe de travail.

►  « En 2015, 29 % des postes d'ingénieur n'étaient pas pourvus »

Cette piste de travail apparaît comme également incontournable et une vraie réponse au chômage http://urlz.fr/3R21

►  L’exemplarité, les rôles modèles influencent beaucoup les femmes qui s’autorisent les filières numériques et les hommes qui les estiment légitimes sur le sujet.

2. Impliquer les hommes qui sont nos alliés !
Devant cette révolution numérique, certains hommes dirigeants ou responsables, pragmatiques et efficaces, ont compris qu’ils  ne peuvent plus se priver des talents des femmes pour améliorer les leviers de la richesse.
D'autres, plutôt courageux, ont aussi le courage de remettre en cause cette pression tyrannique d'un idéal masculin (le pouvoir, la force, le devoir, la performance, le résultat,...)

► Happy Men/ Gabrieli…. http://www.happymen.fr/ : Idée : créer un collectif similaire dans le numérique

Ils estiment avoir le droit d'être vulnérable, d'aspirer à d'autres choses qu’à une réussite professionnelle à tout prix et souhaitent passer du temps avec leur famille.
Il est urgent de montrer aux hommes (qui détiennent encore la majorité des pouvoirs) quels intérêts ils auraient à travailler de manière plus équilibrée avec les femmes.

►Il faut identifier nos alliés dans le numérique et leur donner la parole.


3.Prendre la place !
Après avoir travaillé sur les leviers externes, il est impératif de travailler sur les leviers internes.

► Il faut principalement donner confiance aux femmes pour qu’elles prennent leur place dans le numérique.

Les femmes représentent aujourd’hui 60% des diplômés de l’OCDE, elles sont instruites, formées Les filles représentent près  de 50 % des effectifs de la filière S au baccalauréat, leurs résultats sont aussi bons que les garçons dans les matières scientifiques et techniques. Pour autant, arrivées dans le monde de l’entreprise, elles peinent à s'imposer et représentent seulement 27% des effectifs dans le numérique.

Pour remédier à cette situation, elles doivent travailler la confiance en elles, leur rapport à l’ambition comme l’explique si bien Nathalie Loiseau dans son TedX :  http://urlz.fr/37fr

Elles doivent également apprendre à se lever, à prendre la place  - à voir ou revoir un autre TEdX de Sheryl Sandberg datant de 2010 mais toujours d’actualité : http://urlz.fr/3R2D

Non seulement la mutation numérique  est vecteur d’intégration des femmes dans ce domaine pour gagner en création de valeurs et donc performance,   mais également cette recherche d’un meilleur équilibre femmes hommes permettra de répondre également à un autre défi majeur de cette transition  numérique : le travail intergénérationnel.
 

► En 2025, la génération Y représentera 75% des actifs ! 

Cette génération, parfois incomprise par ses ainés, ne manque ni d’énergie ni d’esprit entrepreneurial.

Le développement de l’écosystème des startups en est une belle preuve.

Les organisations devront s'adapter aux "Digital Native", qui sont d’abord à la recherche de sens, d’utilité et qui ont vision bien plus égalitaire du monde.